LES 6 + 1 ERREURS À ÉVITER AVANT DE VENDRE SON ENTREPRISE
Pour un entrepreneur, une fois que la cession de son entreprise est fermement décidée, il reste d’après notre expérience sept erreurs à éviter avant d’entrer concrètement dans une démarche de vente.
- Ne pas avoir un accord avec les actionnaires minoritaires.
Parmi les droits des actionnaires minoritaires figure notamment celui d’être informé sur la gestion et les comptes de la société, et il va de soi que la vente d’une entreprise doit se faire en accord avec lesdits actionnaires, ne serait-ce que pour agir dans une situation saine et claire et éviter tout désaccord ou climat de conflit qui pourrait nuire à la vente ou compliquer les négociations.
- Ne pas être prêt, ne pas être en phase avec sa vie personnelle et ses contraintes.
Vendre son entreprise implique d’avoir bien réfléchi à la vente en amont et de s’y être préparé, tant professionnellement que personnellement. Est-ce une vente suivie d’un changement d’activité, d’un changement de vie, d’un départ à la retraite ?… Cette vente est-elle en phase avec votre vie familiale, votre âge, votre état de santé, vos objectifs et désirs personnels ?…
- Ne pas avoir de tableau de bord de son entreprise et ne se fier qu’aux liasses fiscales.
Si la liasse fiscale sert évidemment à déterminer le montant de l’impôt à payer par l’entreprise et remplir les obligations déclaratives imposées par l’administration fiscale, elle ne saurait remplacer un tableau de bord de l’entreprise, qu’il soit opérationnel (outil de pilotage à court terme permettant de suivre l’avancement des plans d’actions mis en place), budgétaire (outil de pilotage à moyen terme consistant à comparer les prévisions budgétaires et les chiffres réels), ou stratégique (outil de pilotage à long terme puisque basé sur la stratégie de l’entreprise).
- Ne pas avoir préparé sa société à être vendue.
Une mauvaise préparation de la vente de l’entreprise aura des conséquences négatives. Par exemple, des problèmes non réglés alors qu’ils devront l’être quoi qu’il arrive, constitueront des points de faiblesse lors de la négociation des conditions du protocole, mais surtout viendront affaiblir la GAP.
- Négliger la préparation de la réflexion sur la GAP.
La Garantie d’Actif et de Passif est la convention qui garantit à l’acquéreur la réalité et la précision des écritures comptables et des déclarations du vendeur concernant l’actif cédé et le passif connu. D’où l’intérêt d’anticiper le traitement des problèmes existant en amont ! Car le vendeur serait pris en défaut !
- Faire une fixation sur la valorisation.
S’il est important de se préoccuper des données financières de l’entreprise afin d’aborder avec sérénité sa valorisation, il faut également avoir pleinement conscience de son savoir-faire et surtout de ses points forts, mais aussi de ses points faibles. Et il faut avoir conscience qu’une certaine flexibilité sera nécessaire dans la transaction, y compris sur la valorisation, car elle dépend aussi de facteurs externes comme le timing, l’état du marché, l’économie générale ou la restructuration de la filière professionnelle…
- Enfin, décider et conduire seul cette opération.
Le processus de cession d’entreprise demande du temps et du savoir-faire, et il est nécessaire de bien s’entourer : avocat, expert-comptable, et bien sûr conseiller en cession d’entreprises, tous expérimentés. Chez L-C Consulting, nous avons l’expérience des entreprises industrielles (PME), des codes du secteur et de son marché, et nous offrons également l’avantage d’un regard extérieur, notre vision précise et notre réseau étendu nous ayant déjà permis d’observer par le passé des erreurs commises par d’autres, d’en tirer les leçons et de ne pas les réitérer.